Interviews Freelance
SixièmeHomme continue à aller à la rencontre de ses membres avec ce quatrième interview de consultant.
Découvre le parcours de Palmer, Data Analyst et fondateur de Data Drivin, cabinet de conseil en Big Data.
Est-ce que tu peux te présenter ?
Je m’appelle Palmer Kamandji, je gère actuellement une entreprise, un cabinet de conseil spécialisé en data dont je suis le dirigeant.
Le but de mon cabinet est d’avoir des consultants Data scientist et analyst pour intervenir chez nos clients. J’interviens moi-même chez les clients spécialisés en data.
Je suis issu d’un master en économie appliquée, en économétrie, orienté data et tout ce qui est data et domaine de recherche économétrique. À la suite de ça, j’ai lancé Data Drivin qui était anciennement la Startup metrie. On s’est beaucoup plus spécialisés sur la data qui est mon domaine de compétences. J’ai commencé en freelance. Aujourd’hui, c’est une société avec quelques collaborateurs.
J’ai obtenu des clients grâce à SixièmeHomme qui m’avait contacté, mais cela peut aussi se faire par de l’acquisition naturelle.
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Qu’est-ce qui t’a motivé à passer en freelance ? A quel moment as-tu sauté le pas ?
Ce qui m’a motivé principalement, c’est que j’ai toujours voulu construire quelque chose à moi. Au départ je ne savais pas si je voulais créer une entreprise spécialisée dans la data. Ce qui m’a fait sauter le pas, c’était ma première expérience en entreprise, où j’ai très clairement compris que je voulais me lancer tout seul, affronter les choses seul. Ensuite, j’ai continué dans un domaine pour lequel jetais formé et qui me plaisait le plus. Ma première expérience était celle de chargé d’études statistiques en marketing. Mais après mes études, j’avais toujours eu cette envie de me lancer.
Peux-tu nous présenter ton entreprise ? Ton métier ? Ta mission actuelle ?
Ma mission actuelle est arrivée par l’intermédiaire de SixièmeHomme. Ma mission actuelle se passe avec Majican, une filiale de Veolia, qui est spécialisée en planification des réseaux de l’eau chez le consommateur. J’interviens en tant qu’expert pour faire de la transformation du pôle data. Je suis là pour mettre en place de bonnes pratiques et de bons process sur la gestion de la valorisation des données. Le but est d’avoir une bonne gestion de la data au quotidien pour les personnes qui interviennent dans ce pôle là.
Mais globalement, mon métier est celui de consultant Data Analyst/Scientist et je suis en même temps fondateur PDG de Data Drivin, un cabinet de conseil spécialisé en big data. Le conseil s’effectue sur deux plans : le plan conseil avec nos consultants « parachutés » sur des missions clients pour leur fournir de l’expertise, et le pan implémentation. En gros, on implémente des outils de Business Intelligence, avec des tableaux, un logiciel data studio, tous les outils cloud (comme GCP, Azure) mais cela peut aussi être implémenté sur quelque chose de très spécifique qu’on développe pour le client. On a une offre de structuration et transformation des données, sur du Cloud ou en fonction des besoins. On a aussi une partie valorisation des données avec Power BI ou sur d’autres outils de visualisation ainsi qu’une offre orientée automatisation.
Quelle était ta plus grande crainte avant de te lancer en freelance ?
Je suis de nature téméraire donc j’en avais pas forcément. Ma petite crainte pendant ma première mission c’était « est-ce que je vais faire correctement les choses ? » ou je me demandais quelle posture adopter face au client car au début on ne sait pas trop où on met les pieds. Mais ça s’est résorbé puisque j’ai gagné en confiance au fur et à mesure !
Comment s’est passée ton expérience sur la plateforme SixièmeHomme ? Comment SixièmeHomme t’a accompagnée ?
Mon expérience continue puisqu’il y a encore la mission de Veolia qui est en place et pour l’instant et ça se passe très bien. J’ai bien aimé le fait qu’il y ait du contact direct. Le processus de matching avec le client s’est fait assez rapidement. C’est donc très appréciable pour le candidat comme pour le client.
As-tu des outils coup de cœur au quotidien ?
En tant que chef d’entreprise, j’utilise PayFit. C’est un outil de gestion de collaborateurs et RH pour pouvoir organiser et éditer les bulletins de paie. Il est très complet et très ludique. Du point de vue de la gestion d’entreprise ça m’aide vraiment beaucoup et ça me permet d’effectuer une mission, de staffer à 100% tout en minimisant le temps passé sur l’administratif de ma boîte.
J’utilise aussi Shine, pour mon compte bancaire d’entreprise. Ce qui est bien, c’est qu’il y a beaucoup d’automatismes qui permettent d’éditer les devis, enregistrer les factures, et clients et de faire des fiches de rappel.
D’un point de vue consultant, on aime beaucoup utiliser Power BI car on a aussi beaucoup d’expertise dessus. Il y a aussi Data studio et tout ce qui est suite Microsoft sur le Cloud, et Azure, qu’on utilise beaucoup.
Comment fais-tu pour trouver des clients ? (démarchage, recommandations, plateformes…)
Quand j’étais freelance, Malt me permettait de travailler avec des grands comptes s’il y avait un bon match. En terme d’évolution de carrière et de compétences c’est énorme. En société, on découvre qu’il y a des alternatives comme SixièmeHomme, Abylon et d’autres partenaires… Et heureusement qu’il y a autre chose que Malt, ça nous arrange ! Car avec Malt, il faut être indépendant pour avoir un client. Avec SixièmeHomme, on peut traiter de société a société et on met en place des consultants grâce a l’intermédiaire de SixièmeHomme.
Comment te formes-tu au quotidien ?
On effectue des certifications de Cloud. Actuellement on est sur de la certification GCP et AWS. Le but, c’est vraiment d’avoir une formation constante avec l’évolution des outils pour toujours avoir cette posture de poids face au client. Mon équipe et moi nous formons très régulièrement. Beaucoup d’outils nécessitent une certification, et donc une formation.
Si tu pouvais t’adresser au Palmer des débuts qui vient de créer sa boite, quel conseil lui donnerais-tu ?
Je lui dirais : OK ton master est super, il est très technique et orienté recherche. Par contre par rapport aux attentes du marché, ce serait mieux si j’avais flirté avec les outils Power BI qui est l’outil le plus demandé. En sortie de master, on ne connait pas les outils.
À l’époque, j’étais plus sur des langages comme sur du Stata ou Air alors que sur le marché on demande du Python pour faire des requêtes sur des bases de données. Aujourd’hui, quand je recrute un consultant pour Data Drivin, on le forme systématiquement sur ce qui lui manque grâce à une plateforme spéciale. La première formation que je lui dis de faire c’est SQL, parce que ça représente 70 a 80% des demandes actuelles sur le marché. C’est ce que je me conseillerais à moi plus jeune.
