Ca y est, vous avez décidé d’embaucher un freelance pour votre projet. En effet, recruter un freelance comporte de nombreux avantages. D’abord, le processus de recrutement est plus rapide et flexible qu’avec un CDI. Le projet peut donc démarrer plus rapidement, ce qui est pratique lorsque les urgences sont nombreuses et les deadlines strictes. L’indépendant est également un expert qui a sûrement déjà travaillé sur des missions similaires. Mais avant de crier victoire, il faut toutefois s’assurer que le freelance réponde à un certain nombre d’exigences. En effet, réussir son projet avec un indépendant nécessite quelques réflexions et ajustements en amont. On vous montre comment bien intégrer un freelance à votre projet d’entreprise.
Comment trouver le bon freelance ?
D’abord, le plus important est de trouver LA bonne personne pour contribuer à votre projet. Pour cela, allez sur des plateformes comme SixièmeHomme pour les missions dans le conseil, Malt, codeur, freelance.com ou encore Le Hibou. Les plateformes ne manquent pas, et les freelances non plus. SixièmeHomme est une plateforme spécialisée dans les métiers du conseil en projet/produit, organisation, métiers de la DSI, digital et data…
Aussi, repérez les pièges fréquents lors du recrutement de freelances. D’abord, assurez-vous que le freelance ne surévalue pas ses compétences sur son CV. Aussi, ne lésinez pas sur les tarifs : un TJM bas est souvent le gage d’un manque d’expérience ou de compétences. Interrogez également le freelance sur ses dernières missions pour voir si elles se rapprochent bien du scope de la mission pour laquelle vous recrutez. N’hésitez pas à contacter des références pour obtenir des retours honnêtes sur des collaborations passées.
A quoi penser avant de recruter un freelance ?
Avant de recruter, il faut bien bien cadrer le scope de la mission et savoir pourquoi vous voulez faire appel à un freelance. Quelles compétences techniques, interpersonnelles, et outils doit-il ou elle maitriser ? Quels objectifs doit-il ou elle avoir atteint à la fin de la mission ? A quelle fréquence doit-il être au bureau ? Précisez bien vos attentes en terme de livrables, de qualité. Déterminez votre budget initial en gardant à l’esprit qu’il peut évoluer suite à des discussions de négociation avec le freelance.
Quelle différence avec le statut d’indépendant ?
De par son statut, le freelance travaille de manière plus flexible et autonome qu’un salarié. Le freelance a tendance (mais pas toujours) à préférer quelques jours de télétravail par semaine et il n’est pas soumis à la hiérarchie de l’entreprise. Il peut également choisir ses horaires et son rythme de travail selon ses préférences. Cela peut créer quelques conflits : l’idéal est donc de se mettre d’accord en amont sur les conditions de travail pour maintenir une harmonie avec le reste de l’équipe.
Bien évidemment, vous devez aussi rédiger un contrat de prestation de services qui stipule les détails de la mission, les délais, conditions de paiement et lieu de la mission, etc.
Comment réussir l’onboarding d’un freelance ?
L’intégration du freelance au début de sa mission est décisive. Car bien qu’il ne soit pas soumis à la hiérarchie de la société, il doit tout de même être bien accueilli par l’équipe. Pour cela, il faut qu’il connaisse bien le cahier de charges avec le rôle et responsabilités de tous les acteurs de la mission, découvrir les locaux et partager un moment convivial avec l’équipe pour se présenter. Accueillez le donc comme un membre de l’équipe.
Comment intégrer le freelance à mon équipe ?
Pour qu’un freelance réussisse bien sa mission, il faut à la fois lui laisser de l’autonomie tout en l’intégrant à l’équipe. C’est un équilibre qu’il faut avoir à l’esprit pour la réussite de la collaboration. Plus le freelance se sent intégré, plus il est productif et efficace. Ainsi, impliquez-le autant que possible, intégrez le aux boucles d’emails, demandez lui son avis sur tout ce qui relève de son scope et laissez le prendre des initiatives lorsque c’est pertinent. Ayez confiance en son savoir faire et son expertise. Après tout, si vous avez recruté un freelance, c’est parce qu’il vous manquait les compétences en interne pour compléter ce projet. Le freelance a quant à lui a pour objectif principal de voir réussir ses clients : ainsi, tout le monde y gagne.
En outre, il doit bien sûr rejoindre l’ensemble des outils utilisés par l’entreprise pour communiquer et travailler sur des documents partagés : Slack, Notion, Monday, Dropbox… Cela fait gagner du temps à tout le monde.
Il est aussi important de l’inviter à des évènements d’entreprise : séminaire, repas, afterworks… Créer du lien permet d’augmenter l’engagement sur la mission en cours, de créer de la synergie avec l’équipe et jette des bases solides pour des collaborations futures.
Comment faire du feedback à un freelance ?
Une communication transparente est la condition sine qua none à la réussite de votre projet. Pour cela, faites des bilans régulièrement. Un premier lors du démarrage, pour s’assurer qu’il se sent bien à l’aise au sein de l’équipe et qu’il dispose de tous les éléments dont il a besoin pour bien travailler. N’hésitez pas à lui émettre des remarques constructives au début et tout au long de la mission pour l’aiguiller sur ce qui pourrait être amélioré. Cela peut se faire à l’oral de manière informelle ou lors de réunions plus ponctuelles. Lors de ces échanges, encouragez le freelance à partager ses idées, ses préoccupations et ses suggestions.
N’hésitez pas également à dire lorsque le travail est bien fait, et à célébrer les objectifs atteints. Enfin, restez ouverts aux changements de programme et aux imprévus. La flexibilité est la clé d’un projet réussi.