Peux-tu te présenter ? Nous dire quel a été ton parcours jusqu’à ton lancement en freelance ?
Je m’appelle Benjamin Jarry, j’ai 42 ans, et je suis originaire du Mans dans le 72. J’ai fait des études en mécanique, et j’ai effectué ma première expérience dans l’industrie dans un bureau d’études. Ensuite, j’ai fait de la gestion de projet en informatique dans l’industrie. Puis j’ai commencé la prestation de service, animé par une grande curiosité et avec l’idée que j’allais pouvoir « enchainer » différentes missions dans différents secteurs. Déconvenues et changements d’ESN se succédant, j’ai décidé de sauter le pas vers le monde de l’entreprenariat en me disant que j’allais pouvoir décider pour moi-même. Toutefois, j’avais dans l’idée de ne pas forcement rester tout seul à long terme.
Qu’est-ce qui t’a motivé à passer en freelance ? A quel moment as-tu sauté le pas ?
Simplement, un désamour du modèle classique français des ESN où on te place chez un client, et tu fais la mission. Alors certes, il y a un suivi mais….tant que le client est content, on continue. J’avais envie de passer freelance pour pouvoir décider des clients et des missions.
Par contre, pour biaiser le risque, j’ai proposé à mon employeur de passer en indépendant tout en gardant la mission, ce qui m’a donné un an de visibilité. Il a accepté et ça a commencé comme ça !
Peux-tu nous présenter ton activité de freelance? ton métier ? nous parler d’une de tes dernières missions ?
J’adresse 2 sujets principaux : les méthodes agiles (Coach agile ou Scrum Master) et la gestion de projet. Je suis donc facilitateur/ formateur d’une équipe ou organisation pour les accompagner vers une organisation plus agile, plus engagée, plus humaine également. Mais je suis aussi Chef de projet, c’est-à-dire Chef d’orchestre d’une équipe dans le cadre d’un projet bien particulier. Ma dernière mission en date, j’ai passé un an à accompagner une entreprise Irlandaise dans l’implémentation de son ERP chez son client, leader mondial de l’industrie laitière. Je me situe à mi-chemin entre l’éditeur et le client, sur le plan de l’organisation et du travail sur le planning, le budget, les évolutions fonctionnelles, le standard/sur mesure. Je fais tout ça en anglais, ce qui me plait beaucoup.
Quelle était ta plus grande crainte avant de te lancer en freelance ?
Je pense, je crois, que c’est une crainte partagée par beaucoup avant de se lancer. « Est-ce que je vais trouver la mission d’après ? »
En tout cas pour moi c’était ça. J’avais de la visibilité sur 1 an avec la mission de lancement, mais pour après c’était flou. Pour ce qui est des autres préoccupations quand on passe freelance comme la solitude, je n’avais absolument pas cette peur. Déjà, je suis très actif sur Le Mans, et j’avais un réseau autour de moi, et pour les avantages sociaux, quand tu te lances, tu as déjà tiré un trait dessus ! C’est un pari sur l’avenir.
As-tu des outils coup de cœur au quotidien ?
Comment fais-tu pour trouver des clients ? (démarchage, recommandations, plateformes…)
J’ai deux sources principales de clients : les plateformes d’appel d’offres (FreelanceInfo par exemple) et LinkedIn. Sur LinkedIn, je me mets en avant dans certaines publications ou certains commentaires. J’essaie aussi de parler de mon expertise et mode de pensée, et je suis contacté par ce biais par divers recruteurs ou clients.
Comment te formes-tu au quotidien ?
Je fais pas mal de veille sur LinkedIn pour suivre les tendances et les idées intéressantes. En effet, il y a pas mal d’influenceurs sur LinkedIn qui partagent leur expertise de manière percutante.
Si tu pouvais t’adresser au Benjamin des débuts qui vient de se lancer en freelance, quel conseil lui donnerais-tu ?
Muscle toi sur la partie commerciale. N’attends pas que les clients viennent, investis sur ton image et ta crédibilité ! Ton branding est vraiment important !