Comment devenir freelance ? En 10 ans, le monde du freelance a connu un essor exponentiel, et sa population ne cesse de s’accroitre année après année, avec une part importante des freelances issus du monde du développement IT.
Les métiers du conseil représentent aujourd’hui 12% de la population freelance, mais tous les spécialistes s’accordent pour dire que ce chiffre tend vers une augmentation certaine.
Pour consulter notre vision des métiers du conseil, RDV sur: https://sixiemehomme.io/freelance/
Selon une étude publiée par Deloitte en 2019, 24% des répondants à leur enquête ont estimé que le freelancing sera généralisé d’ici quelques années, avec une disparition progressive du CDI.
Une question se pose alors: comment gérer au mieux sa transition du CDI vers le freelance ?
Il ne faut pas naviguer à vue: ci-dessous notre vision pour réussir de la manière la plus optimale la transition que tu as toujours voulu:
Comment devenir freelance en 2024
La réflexion en tant que consultant freelance :
Devenir freelance est une réflexion, et non, ce n’est pas la suite logique d’une carrière de consultants en cabinet de conseil.
Il faut, avant toute chose prendre le temps de bien réfléchir, s’interroger sur les motivations et les raisons qui poussent à devenir freelance.
Cela passe par répondre à des questions importantes, qu’il est impératif de se poser:
Pourquoi je veux devenir freelance ? Qu’est ce que je cherche ?
Qu’est ce que je n’ai pas en cabinet de conseil que je peux potentiellement avoir en freelance ?
Est ce que je suis prêt à me lancer seul dans une aventure ?
Quelle est l’objectif à moyen terme et long terme ?
L’aventure freelance est excitante. On devient son propre patron.
Mais devenir son propre patron a aussi ses inconvénients:
Transformer des prospects en clients
Transformer des clients en clients fidèles
Relancer pour le paiement des factures
Gérer la comptabilité
Travailler son image de marque au quotidien
Et j’en passe des inconvénients auxquels tu seras très certainement confronté.
Pour t’aider à réfléchir, il faut réfléchir impérativement à 3 choses que l’on considère primordiales
S’assurer de l’attractivité de ton métier
Sur le marché des freelances, tous les métiers ne se valent pas forcément et n’ont pas la même attractivité sur le marché.
Il est nécessaire de lister toutes ses compétences et le type de missions que tu peux réaliser pour voir si les clients sont acheteurs de tes compétences.
Pour cela, tu peux tester ton attractivité en t’inscrivant aux plateformes de freelances : SixièmeHomme, Malt, cremedelacreme, etc. (on y reviendra en détail plus bas)
Définir ton TJ
Le TJ auquel tu es vendu à tes clients par ton cabinet de conseil n’est certainement (voir pas du tout) le même que le TJ auquel tu te valoriseras en freelance.
Selon ton métier, tu devrais te positionner sur un TJ compétitif qui donnerait à un client final l’envie de travailler avec toi plutôt qu’avec un cabinet de conseil qui lui vendra le consultant beaucoup plus cher.
Chez SixièmeHomme nous avons pour habitude de valoriser les TJ de nos consultants selon leur nombre d’année d’expérience, la durée de la mission et le type de client acheteur.
N’hésites pas à voir autour de toi à combien tes connaissances/amis sont vendus pour t’adapter au prix du marché, ou à chercher dans les plateformes les profils similaires au tien.
L’idée est de ne jamais se sous-évaluer son TJ (et donc sa valeur et ses compétences) ou se survendre avec un TJ sur évalué.
Définir ton plan de carrière freelance
Dès que ta fourchette de TJ est définie, il faut penser à ton business plan sur l’année.
Il est important de savoir combien de CA tu généreras, pour décider de ton salaire et les investissements que tu peux faire au cours de l’année.
Sache qu’être indépendant (dans le cas ou tu ouvres une société) te donne l’opportunité d’investir ton argent dans différents domaines (bourse, immobilier, start up…). Nous ferons un guide à part pour t’expliquer toutes ces éventualités 😉
Le passage à l’acte du consultant freelance :
Lorsque ta réflexion a été faite, et que tu t’es convaincu qu’être indépendant est la meilleure chose pour toi et la suite logique de ta carrière de consultant, il faut passer à l’acte.
L’étape la plus difficile de ce passage à l’acte est la démission.
A mon sens, trouver une mission en freelance à 3 mois de démarrage relève de l’impossible.
C’est pour cela qu’il faut être prêt à prendre ce risque. Dans la convention collective des cabinets de conseil, la période de préavis est de 3 mois (je ne t’apprends évidemment rien 🙂)
Et c’est là que tout commence:
(on rentre enfin dans le vif du sujet)
Le passage à l’acte peut aussi se matérialiser par un accord à l’amiable avec ton cabinet de conseil.
La rupture conventionnelle est la solution la plus optimale pour quitter son cabinet se lancer en freelance de la manière la plus sécurisée (voir plus bas le pourquoi du comment)
Dès que la démission est prise en compte, ou la rupture conventionnelle est actée, tu rentres dans la phase de préavis, pendant laquelle il va falloir s’organiser.
Plusieurs choses doivent être faites en parallèle:
Choisir son statut
S’entourer de partenaires
Prospecter
Se vendre
Lorsque l’on veut passer freelance, plusieurs possibilités s’offrent à nous:
Le portage salarial
Le portage salarial est la solution la plus simple et la plus rapide pour passer freelance.
Le principe est simple: Construire une relation tripartite entre le client payeur, le cabinet de portage, et vous.
La société de portage facture la prestation au client, récupère un certain % du CA encaisse, et reverse le reste en salaire, en payant les cotisations sociales et patronales, et en établissant une fiche de paie.
La moyenne du marché français en frais de portage est de 5%.
Avantages:
Plus gros salaire mensuel
Pas de gestion de comptabilité et de facturation (paperasse administrative)
Protection sociale: retraite, chômage, mutuelle…
Inconvénients :
Optimisation fiscale moins importante
Perte de CA car frais de portage à prendre en compte
Chez SixièmeHomme, nous sommes partenaires avec un cabinet de portage salarial (testé et approuvé 🙂 ) que l’on peut te conseiller.
N’hésites pas à me contacter directement pour te donner les coordonnées du directeur du cabinet.
Le statut auto-entrepreneur
Le statut auto-entrepreneur peut se faire en quelques clics sur internet, et permet de vendre des prestations de service.
Ce statut reste quand même précaire car il est limité en terme de CA.
Pour notre cas, vente de prestations de service, la limite est de 70 000€. Passé cette limite, le CA généré sera soumis à IS.
Privilégier ce statut pour des activités annexes à votre activité principale.
Avantages:
Création rapide
Taux d’imposition bas
Facturation directe client
Inconvénients :
CA limité
Pas de possibilité de déduire les charges du CA
La création d’une société :
Créer sa société reste le must pour un consultant qui veut passer freelance.
Créer une SASU ou une EURL permet de différencier le capital de l’entreprise du capital de l’entrepreneur.
Avantages:
Facturation illimitée
Possibilité de faire croitre l’entreprise
Facturation directe client ou plateforme
Possibilité de s’associer pour développer les compétences en interne
Possibilité de recruter des collaborateurs pour des tâches administratives ou pour créer son petit cabinet
Inconvénients :
Nécessité de se faire suivre par un comptable
Gestion administrative
Nécessite de gérer la trésorière
Si c’est cette solution que tu privilégies, chez SixièmeHomme, nous sommes partenaires avec un cabinet d’expertise comptable pensé pour les indépendants qui offre un service idéal, entre l’utilisation du digital et le conseil humain.
Avec SixièmeHomme, tu pourras bénéficier de la création d’entreprise gratuite, et de 3 mois de gestion offerts.
S’entourer de partenaires
Quel que soit le statut choisi il est nécessaire de s’entourer de partenaires.
En portage salarial, choisir un bon cabinet de portage est nécessaire. Voici quelques critères pour choisir:
Les frais de portage
Le type de mutuelle proposé
Le taux de transformation CA vs salaire net
Avance sur salaire
Ouvrir une société nécessite également de s’entourer des meilleurs prestataires, en commençant par:
Une banque
Un partenariat est en cours avec une néo-banque, qui te fera bénéficier d’avantages conséquents.
Un cabinet d’expertise comptable
Notre partenaire pourra t’accompagner.
Une RC Pro pour couvrir tes risques en mission
Une mutuelle pour indépendants
etc.
Prospecter
La prospection est un élément essentiel de la transition.
3 éléments essentiels lors de la prospection:
S’inscrire sur les plateformes
Les plateformes de mise en relation entre consultants freelance et cabinets de conseil / clients finaux seront tes meilleurs amis durant ta phase de recherche de mission.
Je vais plaider pour ma cause, et je te présenterai également les autres plateformes (sans rancune 😉 )
SixièmeHomme
J’ai fondé SixièmeHomme en 2021, qui est une plateforme de mise en relation entre indépendants et cabinets de conseil/clients finaux. Je me suis spécialisé dans les métiers du conseil.
Nous travaillons aujourd’hui avec des cabinets de conseil et grands comptes sur différents sujets, que tu pourras tous retrouver sur www.sixiemehomme.io
En t’inscrivant sur la plateforme, tu auras également accès à un Slack sur lequel tu pourras échanger avec d’autres freelance ou nouveaux freelance sur un tas de sujets, qui peuvent être administratifs par exemple. Tu seras également convié à des évènements que l’on va organiser, des meet up, dans l’objectif de faire grandir ton réseau ( transition parfaite pour le second point 🙂 )
Mais avant ça, je te mets ci-dessous une petite liste de plateformes très intéressantes, que tu peux rejoindre également pour trouver une mission:
Faire jouer ton réseau
Quand tu étais consultant en cabinet de conseil, et quel que soit le grade que tu as pu avoir, tu as été en mission, et fréquenté des potentiels futurs clients pour toi en tant qu’indépendant.
J’espère que tu as gardé de bonnes relations avec tes anciens clients, car c’est potentiellement eux tes futurs employeurs en tant qu’indépendant.
N’hésites pas à tous les solliciter (si tant est que tu aies laissé un bon souvenir bien évidemment) pour leur annoncer que tu te lances en freelance, et que tu voudrais à nouveau bosser avec lui.
Le réseau peut également être tes anciens manager et senior manager en cabinet de conseil qui sont passés chez le client final, que tu peux également solliciter.
Mais surtout, le réseau sont les consultants freelance que tu peux rencontrer au quotidien, qui pourront également te faire profiter de leur réseau.
En bref, le réseau est un élément infaillible, qui te permettra de rebondir à chaque fois.
Se vendre sur les réseaux
Quoi de mieux que LinkedIn comme réseau social professionnel. C’est le seul réseau dans lequel tu peux (doit) être présentable.
Alors soigne ton profil :
Mets une photo de profil professionnelle qui donne envie que l’on te parle
Mets un titre à ton profil qui soit facilement identifiable lors de la recherche des chasseurs de tête. N’hésites pas également à rajouter indépendant ou freelance dans le titre.
Rajoute une description qui permettra aux recruteurs de voir rapidement ce que tu fais
Décris tes expériences avec le maximum de mots clés pour être identifiable.
Aussi, réponds à tous les chasseurs de tête qui te sollicitent. On ne sait jamais de quoi demain est fait, et tu auras certainement besoin de lui un jour. (sauf bien sur celui qui te contacte pour un poste de SIRH alors que tu es spécialisé en supply chain 😉 )